Les scènes relatent les tournois, les fêtes, les rites, les récoltes, les retours de pêche, ... Elles sont un hymne aux valeurs ancestrales de la famille, du travail, de la terre. La femme y tient une place particulière tour à tour baigneuse sculpturale de passage sur la côte basque, mère ou nourrice attendrie par l’enfant, travailleuse aux champs, kaskarotte aux pieds nus -femme souvent miséreuse qui vendait la pêche du jour, sur les berges de la Nivelle, ou veuve qui hante de sa cape sombre les abords de l’église.
Son pendant pourrait être le héros sportif, barreur d’une équipe de course traînière (aviron), ou plus souvent pelotari. Il se tient au premier plan, il pose avec simplicité et élégance. Son costume immaculé semble irradier la lumière. A l’image de ce héros, un peuple, un pays, une culture s’illuminent sous le pinceau de Ramiro.
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